mardi 18 août 2009

Stockholm, 3, pré rentrée




Ce lundi matin, au programme un vrai café, voir les 2 grands magasins, les librairies, au moins 2 musées, et revenir dans les petites rues de Gamla Stan à peine renifflées ce dernier samedi.


Ce 10 Aout, c'est un peu comme notre 24 Aout parisien, La rentrée des classes est dans une semaine, mais les angoissés de la rentrée (encore qu'en Suède, on est bien moins angoissé par la rentrée boulot que nous autres, français d'un monde normatif et impersonnel, mais individualiste) commencent à reprendre possession des lieux.

Pas plus d'affluence que ça. Je m'inquiète de savoir si dans le café où je me mets en terrasse, avec canapés, petites couvertures à disposition en cas de coup de vent, on sert du LAVAZZA. Service charmant, oui bien sûr.

Dans ce court séjour, je serais très souvent frappée par l'accueil, et la gentillesse aux touristes.

La notion d'accueil bien plus large que chez nous (...) fait partie de la notation des institutions sur les commerçants, du développement durable, et de l'éthique du commerce, des critères de progrès d'une ville.

9h30,les cloches carillonnent, les mouettes bavassent...Le café est carrément italien.

Soleil toujours, passants avenants. Bon d'accord, je suis en plein centre, mais même.

Ce que je crois être une crèche descend gentiment la rue Biblioteskgaten, je les compte : 12 bouchous deux par deux, main dans la main, de 3 ans , à peu près, encadrés par trois assistantes maternelles ( je vous laisse faire le ratio). Je note : qu'elles n'ont pas l'air stressées mais heureuses, que pas un gamin ne pleurniche, ils ont l'air confiants et certains de passer une nouvelle bonne journée. Comme d'hab quoi.

Des couplent de passants en retraite, je pense, vu leur âge, s'émerveillent discrètement, de même que tout ceux qu'ils croisent, et moi bien sûr.

Bon, mon café avalé, je veux aller voir les grands magasins, ces gens sont des pro du bien être et du well beeing, il y a sûrement des trucs fantastiques à ramener ou copier.

Je pense à Harrods et à tous ces magasins anglais où on trouve des trucs fabuleux pour le corps qu'on ne trouve qu'en angleterre. J'ai une faiblesse pour le talc irisé à la pomme verte, ( très anglais) jamais réussi à en trouver en France.

Direction le quartier plus moderne de Sveavägen.

Larges rues, grandes avenues, peu de traffic. Est ce que c'est comme ça tout le temps ?

Je croise aussi des personnes agées parmi les minets du Wall Street Stockholmois ( gominés, eh, c'est la mode ici) voire très âgées, très dignes : Chin Up ( menton droit, regard fier).

Cette dame, ou ce monsieur, trottant lentement derrière leurs déambulateurs ( super déambulateurs !!!) avec leurs courses dans le petit panier. Non ils n'ont pas l'air d'avoir peur, d'une foule que je ne verrai jamais, ni d'être embêtés, ni d'être rejetés. Ils sont là, dignes, comme n'importe qui.

Stockholm, ville accessible veut aussi dire : accès pour tous, à tout; Alors ascenseurs de rues pour ceux qui ont de la peine à marcher, larges entrées, etc...

Décevants les grands magasins, uniformité absolue des marques, et des produits, ou alors, j'ai été trop vite.

Une grande librairie ! Je fonce au rayon roman policier : Amis il y a plein de raisons d'espérer ! Les Suédois écrivent en masse, des polars. Youpii
Maintenant que nos maisons d'édition ont trouvé des traducteurs, nous allons enfin et encore frémir.
Le dernier Henning Mankel est paru. Mais en Suédois...
Peut être enfin des nouvelles de Kurt Wallander ? Inspecteur exceptionnel de Malmö, pour les intrigues extraordinaires, les réflexions si humaines, et la peinture de la societé Suédoise.
Au moins deux ans qu'il m'accompagne, et là, je le relis.
Arrivée, place... Enfin il y a une grande maison de la culture.
13h30. Mes pieds fatiguent. Un banc de libre ? je me sens comme à Berlin, c'est à dire, en sécurité bienveillante ( Il y a du Berlin, d'ailleurs à Sto', l'espace, le calme, les parcs, la créativité), alors dodo éveillé, mon sac en oreillé, le banc fait ma taille.


































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